Réveil à Québec à 8:00 x 2 pour nos héros qui partent pour le blog le plus court du Road Trip  du voyage sur la route.

Direction le lac Saint Jean, non sans laisser Québec avec une pointe de regret, tant cette ville nous a conquise.
Seule Marie préfère Montréal qui est plus le croisement entre la douceur du Québec et le dynamisme US.

J’ai omis hier de mentionner nos discussions avec les chauffeurs de taxi dont un monténégrin qui avait vécu un peu partout et qui nous expliquait que, ici à Québec, c’était le meilleur endroit pour vivre, surtout parce que les gens sont vraiment gentils.

Nous traversons les Laurentides où comme le disait notre ami Shahrokh, y a que « des lacs et des forêts » ; beh, c’est pas faux…

Lors d’une halte panoramique, j’avise un castor en lisière de bois. Comme il a le dos tourné je m’approche de 3 pas, il se retourne, je me statufie ; il se retourne, j’avance de 3 pas ; il tourne la tête, j’avance de 3 pas et là il me regarde et se barre en courant. Je suis trop content d’avoir joué à 1,2,3 soleil avec un castor. Demain, je joue à la marelle avec un Wapiti.

Nous poursuivons notre voyage jusqu’au Lac Saint Jean.

Là, l’esprit du Road Trip  du voyage sur la route reprend ses droits et nous nous installons sur une table pour pique-niquer sur la plage avec notre nouvelle glacière, Mr Jack Frost. Eh oui, par souci de Diversity and Inclusion, Marie a décidé que baptiser les glacières de nom de fille (les précédentes s’appelaient Elsa et Anna), c’était pas politiquement correct. Donc, elle porte toujours un nom de personnage de dessin animé mais de garçon, cette fois ci. Du coup, cette année nous voyageons avec un glacier. Sic transit glacia mundi (« ainsi voyagent les glacières dans le monde », ndlr).

Après un petit pique-nique reconstituant mais pas très chaud, voila nos héros qui enfourchent leurs destriers pour une balade en vélo le long du lac, direction la pointe Taillon.

Là nous évoluons au milieu des lacs (des petits intérieurs et le grand lac Saint Jean) … et des forêts bien sûr ! Marie nous colle 7 minutes d’avance sur le chemin du retour, ce qui lui vaut une jolie couleur cramoisie pour un bon quart d’heure.

Bon faut reconnaitre, le vélo, c’est sympa mais ça fait mal au postérieur…

Reprenant notre Ford bleue nous finissons notre périple du jour à Alma ou nous sommes accueillis par un sympathique gardien qui nous souhaite « bienvenue, cousins français ! ».

Y a pas à dire, ils sont vraiment gentils et accueillants les Québécois, c’est le monténégrin qui a raison.

Et nous voici rendus dans un chouette chalet sur le bord du lac avec une jolie vue. A demain pour de nouvelle aventures.

Pierre-David