Réveil à Ottawa vers 8 :30, je commence à m’amariner, me dis-je, repensant à nos voyages en bateau avec Michel et Colette. Hummm, amariner, ça marche pas sur la terre québécoise… acanadiner ? acanadiller ? J’ai trouvé encanadailler, bien sûr !
Après un petit déjeuner fait maison à la confiture de bleuets (si,si , ce sont des grosses myrtilles, spécialité québécoise), nous voilà remontant sur notre fier destrier bleu vers de nouvelles zaventures. Destrier (Un gros Ford Edge) que j’aime bien, plus sympa que la veautomobile de notre road trip aux USA mais qui consomme quand même beaucoup de picotin à fort indice d’octane, ce qui me plonge dans des abimes de réflexions écologiques : quel est notre bilan carbone pour venir voir cette nature magnifique ?
Bah, il vaut mieux aller au Canada qu’à Cannes à dada.
Cap sur le Parc Oméga, à mi-chemin entre Ottawa et Montréal. Nous quittons Ottawa sans trop de regrets, nous ne sommes pas tombés sous le charme et, franchement, s’il faut faire le trip en plus court, c’est probablement la destination qui peut être zappée.
Nous voici arrivés à Parc Oméga. 1ère étape : acheter des carottes pour les animaux. Tiens, tiens, voilà qui change des parcs animaliers classiques. Ça va être sportif de nourrir les loups, faudra recompter les doigts à la fin…
1ère animal que nous voyons c’est le wapiti, avec une énoooorme rigolade entre Chrystel qui a peur de ces féroces bêtes sauvages qui veulent passer la tête par la fenêtre et Marie, sans peur aucune, mais sur laquelle un wapiti hardi a copieusement bavé, beurk !
Les plus jeunes Wapiti ont des petites cornes droites, comme des antennes, du coup, on les a surnommés les Stéréos.
Puis nous rencontrons un vieux wapiti, que les visiteurs ont surnommés Vieux Cocu, un plus jeune, Grand Cocu.
Nous voyons aussi les loups (des gris puis des blancs) mais on ne peut pas leur donner de carottes. On doit quand même pouvoir leur lancer les enfants quand on n’en peut plus, non ?
Nous rencontrons aussi des bisons, des cariboud’choux (ou caribous) à barbes blanches. Pareil, il ne faut pas leur donner de carottes ni d’enfants.
Lors d’une petite halte au milieu du parc, Marie se fait un ami pour la vie, enfin pour la vie de son sac de carottes … ces animaux sont vénaux ! C’est d’ailleurs certainement de là que vient le mot vènerie, supprimer les animaux vénaux, CQFD.
En repartant nous voyons une castagne de vautours, des petits renards qui jouent et nous émerveillons devant les sangliers qui courent ; je n’ai jamais vu des mocassins aller si vite (du moins jamais sans pied dedans), et à la laie comme au retour !
Il y a aussi des loups blancs qui ont une réunion de travail.
Et puis le clou du parc : des nounours en vrai. Avec même des petits oursons en vraie fourrure.
Nous quittons le parc après y avoir passé environ 3 heures direction Montréal ou après avoir déposé nos bagages nous partons pour une première prise de contact avec la ville sous un ciel menaçant à travers Chinatown et la vieille ville.
Après un bon diner italien, nous écopons d’une saucée mémorable pour revenir dégoulinants à notre résidence pour un repos bien mérité.
Pierre-David
Comment
super photo.. c’est mignon wapiti..ca y est direction Montréal..
on vous souhaite une belle visite a Montréal.😉😍..
bisous Nadine et Philippe..