Réveil tranquille, avant dernier réveil à Londres : allez, aujourd’hui on profite !
Bon, on ne va pas réveiller Laure, faut qu’elle se repose la p’tite.
Bin si quand même. Mais avec le doux fumet du English breakfast de sa maman. Des œufs, du bacon, du saumon etc… Elle est pas belle la vie ?!
Bon allez, il est midi, on y va ! Motivés à fond ! Le ventre plein mais motivés
Bon, c’est sûr pour la relève de la garde, c’est raté. Bon, bin on verra demain.
Cap sur le British Museum. Qu’on reparte avec un peu de culture, quoi !
Après « Pirates des Caraïbes » et « Harry Potter », aujourd’hui, c’est « la Nuit au Musée ».
De salle en salle, pas vraiment climatisées. C’est chaud, très chaud … Je manque de perdre près de 50% de mon effectif… Pff… p’tite natures…
Le temps d’expliquer à Marie que la pierre de Rosette, n’est pas un saucisson, et que c’est Champolion, et pas Champignon qui a compris comment on déchiffre les Hippogriffes (ou quelque chose comme ça)
Puis cap sur la City, mais ‘on veut pas voir ton bureau’. OK, pas de problème.
Nous commençons pas la charmante église de Saint Bartholomew the Great, une des plus cinématographiée en Angleterre.
Nous y sommes accueillis pas un charmant monsieur de la circulation qui nous explique la façade de la maison qui cache l’église était en fait juste un décor qui cachait la face en pan de bois (interdit depuis l’incendie de 1666) et qui est tombé pendant la guerre, lors du blitz en révélant la façade originale.
Dedans jolie église avec un impressionnant Bartolomé portant sa peau.
Puis une grande balade qui nous amène du Smithfield Market (marché de la viande) au Guildhall, le hall de ville de la City en quelque sorte en passant par le London Wall (les anciens murs romains), la Tour de Saint Alban (seul vestige d’une église détruite), puis à Bank, l’ancien Stock Exchange, la Bank of England, le building des Lloyds, bref le cœur historique de la City. Quel formidable contraste entre l’ancien et le moderne. Marrant de ne pas être là pour le boulot.
Hop dans un taxi direction le West End, chez le très british salon de thé Richoux pour prendre un 5 o’clock tea. Bon faut savoir que pour moi Richoux, c’est un producteur d’Irancy (Bourgogne). Grande déception, faute de vin, de Pimm’s ou de quoique ce soit d’autre je me rabats sur un Prosecco de base.
Et pendant ce temps, Laure déguste un Thé au Jasmin et Marie découvre le thé … à la Rose dans la porcelaine à fleur. J’ai une pensée émue pour Irène et Philippe qui ont dégusté des hectolitres virtuels de cette boisson magique dans la jeunesse des filles.
Et Marie avale un gâteau au chocolat qui fait à peu près un quart de sa taille et de son poids… !
Franchement, ça vaut le détour. Les vieilles anglaises, le papier de chambre à coucher dans le salon et le clou du spectacle : le toilettes imitation porcelaine. Première fois que je pissais dans une tasse.
On comprend pourquoi est né le mouvement punk…
Sortis de notre piège à mémère, nous visitons les Burlington Arcades avant de rentrer chez nous.
Et oui, ce soir c’est diner de gala au restaurant Simpsons in the Strand. Un bien joli restaurant où les serveurs viennent découper des pièces de viande dans un décor des plus british avec le pianiste qui joue pendant le repas.
J’observe Marie qui avale une énorme assiette de roast beef. Impressionnant, comme dirait Obélix « c’est pas plus gros qu’un marcassin et ça mange un sanglier ».
Nous retournons chez nous pour notre dernière nuit Londonienne. Demain départ.
PDBM
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