Nous nous sommes mis en route pour Quepos avec au programme : la découverte de la faune avec Tarcoles (la mangrove) et le parc de Carara.

Nous avons retrouvé notre guide Dayana aux abords de Tarcoles, dans une zone marchande, puis qui nous guida ensuite dans une zone fermière protégée avant de descendre de la voiture pour nous amener à l’embarcation pour découvrir… les célèbres crocodiles de la zone.

Nous avons rencontré :

• Lady gaga, car aveugle d’un œil, elle garde sa poker face
• Oussama, car c’est un pro pour se cacher
• Capitaine car il lui manque une patte (croquée par Oussama)
• Shakira car petite et qui a la bougeotte,
• Tornado le plus gros.

Mais nous avons également vu de nombreux oiseaux : des aigrettes neigeuses, des buses, des hirondelles de la mangrove, des hérons, des onorés du Mexique, des pélicans … et bien d’autres encore.

Nous avons également appris pas mal de choses sur la flore de la mangrove, et son utilité.

Les moments forts furent ceux où les crocodiles collaient leur nez au bateau, maman ne s’en est d’ailleurs pas totalement remise!

Une heure et demie de navigatio passée à toute allure.

Une fois, notre découverte de la mangrove terminée, nous nous sommes mis en route pour le parc national de Carara afin de voir les célèbres Arras Rouge dits Macao.
Non sans grignoter des Empanadas de carne avant pour tenir le rythme.

Arrivés à Carara, le comité d’accueil des iguanes était sur le pont… enfin sur la route, en plein milieu et au soleil.

Dayana nous surprend en sortant de sa voiture un sacré appareil : un télescope assez pointu et son trépied afin de nous permettre de voir la faune de plus pres et de faire de belles photos.

Nous commençons sur un sentier bien délimité en pleine jungle. Nous découvrons les mues de cigales, les arbres, araignées et au bout d’un moment, notre guide se stoppe et nous montre en haut d’un arbre un paresseux ! Elle nous explique que la chance est avec nous car c’est un paresseux à 2 doigts et il est nocturne.

Nous passons un long moment à regarder cet animal et à nous extasier de le voir se taper sa fringale diurne.

Puis nous nous remettons en route sur le sentier, que nous finissons par quitter pour un chemin plus boueux et sinueux bien que très praticable. Nous passons un pont de ferraille puis nous nous arrêtons ayant besoin d’une pause car nos pieds blessés (à maman et moi) nous signalent l’approche de leur limite.

Nous discutons alors beaucoup avec notre guide, sur ses anecdotes, ses mésaventures, ses recommandations.
Conclusion : ne jamais montrer ses dents à un singe même si c’est un sourire et méfiez-vous des capucins.

Une fois reposés, nous reprenons la marche pour retourner à la voiture (par un autre chemin) et qu’elle ne fut pas notre joie lorsque nous avons vu plusieurs singes araignées se ravitailler sur un arbre !
Dayana nous a dit que là aussi la chance était de notre côté car sur la suite du séjour nous n’en verrions pas forcément.

Nous avons regagné notre voiture, non sans souhaiter à Dayana « Pura Vida » et à dimanche car elle nous guidera aussi au Parc Manuel Antonio. Les guides sont indispensables dans les parcs, obligatoires même quelquefois. SInon, on ne voit rien, les animaux sont taquins et bien cachés dans la végétation dense.

3h de route annoncées… Le trajet s’annonce long !
Nous hésitons à nous arrêter pour manger mais nous décidons de continuer.

C’est à mi-trajet, à la Playa Hermosa que nous décidons de nous arrêter. Célèbre pour son sable noir, ses rouleaux et ses surfeurs aguerris, elle fut un instant de répit bien mérité pour notre conducteur et de plaisir pour les autres. Nous fûmes impressionnés par le talent d’un surfeur et par la vue. Ainsi que par le copieux apero qui nous fit servi.

Ainsi, repus et hydratés, nous avons repris la route pour arriver à Quepos, la nuit tombée (19h) non sans quelques émotions car la conduite des costaricains travaille le cardio.

Nous avons découvert une maison incroyable (Maman a un vrai don) et à peine avons nous vidés les sacs, que nous nous sommes tous jetés dans la piscine car la journée fut très chaude et très humide.

A la prochaine

Laure