J18 : Nuevo Arenal

Autour du lac Arenal : entre oiseaux multicolores, routes suisses et volcan qui joue à cache cache dans la brume

Le réveil s’est fait en douceur dans notre jolie maison au bord du lac Arenal, avec un petit déjeuner haut en couleurs. Littéralement. Car, pour nous tenir compagnie, nous avions : un perroquet à tête rouge (red-lored parrot), un toucan au bec jaune flamboyant et d’autres oiseaux bariolés. Difficile de rêver mieux pour commencer la journée.

Direction ensuite le parc du volcan Arenal. La route serpente le long du lac, offrant des paysages qui rappellent presque la Suisse — collines verdoyantes, pâturages impeccables, tout ça à 600 mètres d’altitude. Mais le Costa Rica a le sens du contraste: les derniers kilomètres, c’est version “expédition 4×4”, sur une piste cabossée et caillouteuse où chaque mètre gagné a un petit goût de victoire.

La balade dans le parc nous plonge au cœur de la forêt primaire humide : lianes, végétation luxuriante, troncs moussus… et quelques rencontres animales furtives qui ajoutent à l’ambiance. Le lac Arenal réapparaît dans des points de vue splendides. Quant au volcan, il a joué les stars capricieuses : partiellement masqué par la brume, mais laissant deviner sa silhouette conique parfaite. Même caché, il garde son aura majestueuse.

Sur le chemin du retour, une pause bien méritée au restaurant Toucan Lane. Alors que nous dégustions nos plats, un orage impressionnant éclatait juste au-dessus de nous, rythmant le repas de coups de tonnerre spectaculaires. Et comme décor de table : des colibris virevoltant, insensibles aux caprices du ciel.

Une journée riche en contrastes : douceur et fracas, brouillard et éclats de soleil, perroquets bavards et volcans silencieux. Le Costa Rica, dans toute sa palette.