Fribourg

Déjà hier pour arriver à Fribourg depuis le lac de Constance on a traversé un peu de forêt noire.

En fait, c’est que du marketing, elle est bien verte leur forêt. C’est pour attirer le chaland qu’ils l’appellent Forêt Noire, les écureuils repeignent pas en noir, comme les vaches font en vert ailleurs en Bavière. D’ailleurs Fribourg est en Bade Wurtenberg, c’est plus le même syndicat d’initiative…

Donc Fribourg disais-je.

Une arrivée un peu mouvementée car notre hébergement n’a pas le lave-linge indiqué sur le descro Booking et nous n’avons plus une fringue propre… Ah les road trips…

Bah, allez, à la guerre comme à la guerre (ah, zut, on avait dit qu’on ne mentionnait pas la guerre !), on savonne.

Par contre, la troupe est assez lessivée elle (désolé !) et file au lit assez tôt. Les voyages forment la jeunesse mais la crèvent bien aussi.

Donc nous nous levons ce vendredi normalement Chrystel et moi et laissons dormir les filles.

Ce sera un départ à 11h30… on renoue avec nos mauvais travers (de porc, encore et toujours…)

Et nous voilà partis pour se Fribourrer.

C’est charmant Fribourg. Même si la ville a été détruite (la truite est une des spécialités de la région), elle a ce charme de vieille ville que les Fribourgeois ont su recréer en y ajoutant une vraie douceur de vivre, avec peu de voitures et une atmosphère particulière.

Une des caractéristiques les plus amusantes est la présence permanente de ces petits ruisseaux qui ne sont pas des caniveaux mais font circuler de l’eau fraîche dans toute la ville. On passe son temps à faire le saute-ruisseau. Unique !

Nous visitons le Dom sur une placette très animée par un petit marché en y partageant un petit sandwich aux saucisses… Verdict ? : … égalité !… les saucisses de Fribourg sont aussi bonnes que celles de Nuremberg. Font du vin aussi par ici. Le blanc nous a semblé OK (on est à 2 pas de l’Alsace) et le rouge moins convaincant…

Sur le Dom on remarque le Kaufhaus (la maison rouge des marchands ) et la cathédrale, bien sûr mais c’est difficile de faire une bonne photo.

Nous parcourons les rues du centre, devant le Rathaus, les tours Schwabentor et Martinstor, la rue Kaiser Josef et revenant vers le Dom pour déjeuner d’une assiette très copieuse de spécialités locales (dont une soupe au raifort pour Laure, non non, on n’aura pas non plus mangé que du cochon) et une forêt noire en dessert. Oumpf ! c’est bon mais ça cale…

Puis direction ladite forêt noire pour faire une partie de la route de horloges. Avec un petit arrêt à Furtwangen où nous visitons le musée de l’horlogerie. Moi j’aime bien les pendules et Chrystel les Coucous. Il y a une grande tradition horlogère dans la Forêt Noire.

Allez, on repart vers Triberg. En chemin, juste avant le village, nous nous arrêtons aux chutes qui sont des plus charmantes, avec des écureuils payés par le syndicat d’initiative qui font le spectacle.

Enfin à Triberg, qui est une jolie commune mais 100% dédiée au business touristique… du coucou de la forêt noire !! C’est néanmoins assez hors de prix, un peu kitch, certes, mais c’est amusant.

Retour à Fribourg par un autre chemin sinueux de la Forêt Noire, BelleW et moi sommes aux anges, le reste de la troupe compatit avec les vaches en remangeant son déjeuner et son quatre-heure.

Retour à la maison avec plein de belles images, dînette et dodo !

Demain c’est Europa Park !

Pierre David