Fjord du Saguenay > Les Escoumins

Ce matin, un castor est venu nous rendre visite avant notre départ, il a traversé le jardin de notre jolie maison sur le fjord, tranquille 🙂 Visiblement, il était là chez lui.
Même les cators sont gentils au Québec, ils viennent se présenter pour enrichir nos souvenirs !

Puis nous avons pris la route 172 qui longe le Fjord du Saguenay, sur la rive Nord, et qui traverve le Parc national du Fjord du Saguenay en direction de Tadoussac : superbe route, magnifique parcours dans la forêt de pins et de sapins, en croisant des lacs et des rivières. Et les couleurs … le vert des forêts se détache sur le bleu du ciel et l’eau qui brille comme de l’argent … Vraiment très beau !

Nous avons fait la route avec des bikers en road trip également.
Nous les avons suivis pendant près de 80 km, tranquillement, en mode balade, en savourant le moment, le paysage et leur compagnie sympathique, avec l’impression qu’il n’y avait quasiment que nous et eux sur cette route.

Arrivée à Tadoussac, située au point de rencontre du Fjord du Saguenay et du St Laurent, surtout connue pour être un point de départ des croisières d’observation des baleines.

C’est une jolie petite ville, la baie est très belle, le bleu du St Laurent y est profond.
Nous avons pu observer des belugas au large depuis le bout du quai, facilement reconnaissables à leur couleur blanche étincellante sour le soleil.

Après un déjeuner fort sympathique grâce à Philippe, (encore un québecois adorable, c’est fou comme ces cousins du Canada sont gentils et cool !) face à la baie, dans un joli resto rose, nous reprenons la (jolie) route 138 pour Les Escoumins, une autre petite ville sur le St Laurent, à 30 km à l’est de Tadoussac, en se rapprochant de l’embouchure du fleuve.

C’est là que nous embarquerons pour une croisière d’observation des baleines 🙂
Depuis la rive, en hauteur, la vue est superbe, les différents tons de bleu sont exceptionnels, le St Laurent est immense ici ! On aperçoit des marsouins qui font le show pour faire patienter en venant faire admirer leurs dorsales noires.

Le temps est propice, pas de vent, température agréable … enfin sur la rive parce que sur l’eau à 4° C, c’est une autre affaire ! On nous fournit des vestes épaisses et étanches pour nous protéger du froid, c’est pas superflu !

Et c’est parti pour la croisière.
Un collègue a signalé au capitaine une belle baleine à bosse à 20 mn de notre point de départ, nous partons à toute vitesse sur le site repéré.

Et là, c’est la magie, la baleine est bien là, tranquille. Nous entendons son souffle avant de la voir.

Effectivement, lorsqu’elle laisse apercevoir sa dorsale, c’est quand elle vient respirer à la surface, à 5 ou 6 reprises, avant de replonger en profondeur en montrant sa queue caractéristique, à la fin de son cycle respiratoire.

Elle nous gratifiera de 3 passages et 3 plongeons, tout près du bâteau 🙂

Exceptionnel a priori, il semblerait que les baleines se fassent discrètes cette année, nous savourons cette chance et ce moment unique !

Le retour vers la base se fait aussi à fond les manettes, la fraicheur a forci sur le fleuve, nous apprécions nos grosses vestes, nous avons des paillettes dans les yeux.

Nuit aux Escoumins dans un môtel digne de road movie.

A demain

Chrystel !