Réveil dans notre Motel très « Road Movie », comme dans les films de gangsters où les héros se cachent de la police, et éventuellement se font poignarder par Norman Bates (Anthony Perkins dans le film).

Puis un petit déjeuner dans un petit ‘diner’ de bord de route où ne serions jamais allés normalement mais qui offre un superbe panorama sur le YSL. Qu’est ce qu’il est large à cet endroit, on voit à peine l’autre rive.

Après avoir réveillé Marie qui finissait sa nuit, nous voilà repartis vers de nouvelles aventures.

Nous faisons une petite distance jusqu’au Cap Bon Désir, petit parc autour d’un ancien phare croquignolet. Il a l’énorme avantage d’offrir une belle plate forme d’observation du YSL sur des rochers plats.

Nous y observons des marsouins, des phoques et même un petit rorqual.

Puis nous reprenons la route pour aller passer le bac. Gros stress à plus de 50 ans !

Nous mettons donc notre voiture sur le traversier et profitons du paysage.

Après peu de kilomètres, Chrystel nous trouve un petit coin de paradis pour déjeuner : Port au Persil.

L’endroit est charmant avec une petite jetée où nous trouvons une petite table pour notre pique-nique au soleil. Nous y prenons donc notre diner (hé oui, le diner au Canada, c’est notre déjeuner à nous, une histoire de décalage horaire surement). Le coin est charmant avec la petite chapelle des McLaren, premiers habitants du lieu.

Comme toujours les gens sont adorables : un frère et une sœur en balade nous conseillent spontanément sur les coins à voir dans la région, y compris la fromagerie où on trouve le fromage qui fait couic sous les dents. Direction donc la fromagerie pour acheter ledit fromage qui fait bien couic sous la dent (mais voilà, c’est un peut tout) et des molles pour les petits et les grands. Je m’abstiens, sucer des molles c’est pas mon truc. Au fait, petit rappel, la molle c’est notre glace à l’Italienne.

Et hop, à cheval de nouveau, direction la Malbaie pour faire quelques courses nécessaires car notre hébergement des 2 prochains jours doit être un peu isolé.

Isolé, en effet. Après avoir récupéré nos clefs dans le dernier hameau habité nous arrivons à notre chalet au milieu des bois. Quel choc devant ce logement de rêve, c’est la cabane au Canada de Line Renaud, elle est blottie au fond des bois et il y a des écureuils sur le seuil.

C’est une ravissante bâtisse en rondin perdue dans la verdure, super charmante. Et en plus, elle offre un super Jacuzzi bien chaud où se précipite Marie, rapidement suivie de Philippe et moi. On est les rois de l’aluminium !

Ca doit vraiment être super en plein hiver !

Un petite mousse pour apéro sous le porche, suivie d’abord d’une belle partie de belote (NDLR : partie encore gagnée par les filles) et ensuite d’un digne Tomahawk pour souper (comprendre pour diner) avant de partir nous reposer dans la cabane de Pocahontas. Bonne nuit !