Les châteaux de Louis II
Fouillailla, compliqué de raconter ce qu’on a vu !
Déjà hier, la jonction de Salzbourg à Schwangau était une sacrée journée.
Sur le chemin nous visitâmes Liderhorf, château que Louis II fit construire et habitat. C’est le plus petit des châteaux.
Linderhorf : adorable château dont les pièces sont toutes plus impressionnantes les unes que les autres. La déco est largement dédié à la passion que Loulou avait pour le roi Soleil. Ce château est un peu son petit Versailles à lui. A relever la salle à manger où la table monte et descend pour lui éviter de voir des domestiques (sic). Un sacré personnage ce Ludwig !
Le château jouit d’un charmant jardin, une agréable fontaine toute en sobriété et une jolie gloriette au bout du jardin, comme à Schönbrunn. Et aussi un petit pavillon mauresque dans la forêt. C’est super joli et super romantique. Seule la pluie gâche un peu le spectacle.
Puis bien trempés nous rejoignons notre hôtel, pour plonger dans la piscine (Marie et moi) faut traiter le mal par le mal…
J2
Réveil de très bonne heure : on a un plan.
Je pars donc à Hohenschwangau pour acheter nos tickets (idéalement il vaut mieux les réserver à l’avance sur internet) à l’ouverture à 9 :00. Il y a déjà une belle queue (pas de jeux de mots cette fois). Une heure et demie plus tard, on a des super horaires : on peut rentrer pour la 1ère visite à 12 :25. Je redescends au village chercher les filles et nous voilà partis à l’assaut des 2 plus impressionnants châteaux de Louis II.
D’abord le château de Hohenschwangau (celui du bas, le gâteau caramel) où le petit Loulou a vécu. C’était le château de Maximilien II, son papa et de Marie, sa môman (symbole le lion de Bavière pour papa et l’aigle de Prusse pour maman). On y voit le portrait de son frère qui était fou, lui (pour Ludwig, on sait pas trop mais y a des doutes…). La visite est passionnante, les pièces sont pleines de références aux histoires de la mythologie germanique, et particulièrement au Chevalier du Cygne, animal totem de Louis que l’on retrouve partout. Les fresques, les tapisseries, les meubles… Quelques détails amusants comme la chambre avec les étoiles artificielles au-dessus du lit ou la longue vue pour observer Neuschwanstein ou encore le passage secret entre la chambre du roi et de la reine (les parents de Ludwig, lui est resté célibataire). Des jolies fontaines coulent dans le jardin, y compris une fontaine aux lions (comme à l’Alhambra – le retour du Mauresque ) et une au Cygne, bien sûr ; et de partout une jolie vue sur la vallée ou sur le lac en contrebas.
Puis nous montons (en bus, hé, on est pas des bêtes) à Neuschwanstein. C’est celui à la crème, le blanc. C’est certainement le plus connu et photogénique des châteaux de Luigi. C’est celui-ci qui a inspiré le château de la Belle au Bois Dormant de Disney.
En fait, c’est un grand Disneyland à la gloire de Wagner et ses opéras (ou des histoires qui ont inspirées Wagner). On y trouve Perceval, Tristan et Yseult… Et comme à Disneyland une grotte, un dragon…
L’intérieur est stupéfiant par le luxe des pièces et leur démesure (salle du trône, salle de bal…). On comprend que les bavarois l’aient eu mauvaise à l’époque, la facture étaient salée … Aujourd’hui, ça draine quand même pas mal de monde.
A noter que le château n’a pas été fini et on n’en visite qu’une partie (pas de 1er étage par exemple).
C’est très impressionnant, mais de près le château fait presque décor … c’est peut-être dû à l’utilisation du ciment … Si les vues étaient jolies du premier château, elles sont époustouflantes du second, tant sur la vallée, sur Hohenschwangau que sur les falaises à pic.
Nous redescendons à travers la forêt. C’est bien pentu ; on a bien fait de prendre le bus à l’aller.
Nous reprenons BelleW (au fait, le nom de l’auto vient de la Belle et la Bête, on reste dans le Disneygland) pour partir vers le lac de Constance.
Nous faisons une petite halte à Fussen, charmante bourgade proche des châteaux de Louis II avec un château que nous ne visiterons pas (après ceux de Loulou, on a un peu peur d’être déçus et puis, en vrai, on a préféré se taper une petite mousse, voilà !) et des rues pittoresques. A noter les enseignes des maisons assez particulières.
Fussen est la ville la plus au sud de la route romantique que nous avions empruntée plus tôt dans notre périple, entre Rothenburg et Nordlingen.
Sur le chemin du lac de Constance, nous sommes ébahis par les paysages d’alpage. On se croirait dans Heidi… Chrystel se demande comment ils font pour avoir une herbe si verte. J’ai une théorie : les vaches la peignent avec leur langue, mais Chrystel ne la partage pas.
Laure avance que c’est parce que l’herbe est toujours plus verte ailleurs … A méditer !
Arrivés sur le lac de Constance, Chrystel a encore fait très fort, nos logements sont superbes : une grand chambre toute vitrée avec vue sur le lac pour les filles et une superbe suite vitrée aussi avec balcon sur le lac pour nous.
La vue sur le lac est superbe.
Nous savourons du champagne en regardant un magnifique lever de lune sur le lac. La lune est pleine, c’est féérique. Joyeux anniversaire de mariage, ma chérie !
A suivre demain…
Pierre-David
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