Dernier jour en Autriche avant de repasser en Allemagne.

Ce matin, départ à 10h00 ( et oui, nous avons réussi !) après l’épreuve quotidienne du chargement de la BMW, exercice quasi scientifique, qui fait la fierté de Pierre-David au point qu’il a tenu à insérer la photo du coffre 🙂

Départ pour le centre de Salzbourg en voiture.
Notre appartement était très chouette mais excentré : festival oblige, nous n’avions pas pu avoir d’hébergement dans le centre.

A Salzbourg aussi, comme quasiment dans toutes les villes que nous avons parcourues, nous retrouvons les calèches pour promener les touristes : outre  le côté folklorique kitch, elles traînent derrière elles une délicate odeur de canasson et de crottin, délicieux !

Direction le funiculaire pour aller visiter la forteresse sur la colline au dessus de Salzbourg.
Nous parcourons le chemin de ronde et ses terrasses d’où la ville de Mozart apparaît dans toute sa beauté : une forêt de clochers baroques dans un cadre de verdure, avec la jolie rivière Salzbach qui sinue … schönn !
La forteresse de Hohensalzburg est une petite ville en haut de son éperon rocheux.
Elle a été construite par les princes-archevêques de Salzbourg à partir de 1077 et son aspect actuel date du XVIème siècle : elle est restée imprenable. Pas très étonnant quand on la découvre !

Nous redescendons ensuite sur Salzbourg pour aller visiter le Dom (Cathédrale) et la Residenz, résidence des princes-archevêques de Salzbourg … quand ils n’étaient pas réfugiés dans la forteresse !
La Residenz, outre les beaux et luxueux appartements d’apparat, est aussi un ensemble de 3 palais qui abrite une belle galerie de peintures.

Puis, nous quittons Salzbourg en direction de l’Allemagne qui n’est qu’à une petite quinzaine de kilomètres de là.

Nous parcourons alors la très très jolie Route allemande des Alpes et les beaux paysages de Bavière du Sud, limitrophe du Tyrol autrichien. Une très belle balade dans les alpages, où on s’attend à voir Heidi !

Arrivée à Linderhof, un des 3 châteaux de Louis II de Bavière, le plus petit et le seul achevé.
Un cadre de verdure incroyablement beau, on traverse un parc et des jardins somptueux pour y arriver, jardins dans lesquels Louis II avait aménagé un pavillon mauresque.

Notre stratégie d’y arriver vers 15.00 a fonctionné, nous réussissons à avoir des billets d’entrée pour une heure plus tard, ce qui est un sacré challenge en plein mois d’août où les touristes se pressent pour visiter cette région de la Bavière du Sud et surtout les châteaux.
A savoir : on peut réserver les visites à l’avance, à faire absolument !

Louis II (1845-1886) fit aménager ce château en 1874 à la place d’un pavillon de chasse de son père, il y vivra 15 jours par mois pendant 8 ans. Un petit refuge ravissant !
Tout ici célèbre Louis XIV et Wagner, ses idoles !
Délire de dorures, déco très très chargée … c’est très beau !
Malheureusement, les photos de l’intérieur sont interdites … mais nous avons un peu triché !

Louis II était un original, un fou disent certains, un romantique disent d’autres
Il vivait seul, la nuit, dans ses lectures. Il ne voulait pas voir ses domestiques et tout l’aménagement du château était fait pour ne pas les croiser.

Après cette première approche de l’univers de cet illuminé, nous quittons Linderhof sous la pluie battante qui s’était invitée pendant notre visite guidée.
Direction Schwangau en Allemagne, pour aller visiter demain les plus célèbres châteaux de Luis II : Neuschwanstein et Hohenshwangau.

Notre route nous ramène en Autriche, à une petite dizaine de km de Linderhof, avant de remonter vers l’Allemagne : ces paysages de fôrêts du Tyrol sont somptueux !
Nous y découvrons le superbe lac Plansee et sa magnifique couleur émeraude.

Depuis la route, de loin, nous apercevons émerveillés Neuschwanstein et Hohenshwangau.

Arrivés à l’hôtel, petit plouf dans la piscine pour Marie, la seule piscine des vacances à son grand regret !

Et zou pour un repas tardif et inespéré : tous les restaurants étaient fermés, les allemands mangent tôt même dans les zones touristiques …
Nous avons fini dans une pizzeria très correcte et plus que bienvenue, la gastronomie allemande à ses limites …

A demain pour les châteaux emblématiques !

Chrystel