Après notre très longue et riche journée d’hier, nous voici aujourd’hui partis à la découverte de la côte Pacifique, sur la route des surfeurs (et d’un Brad Pitt tropical).
Ce matin, nous avons quitté Quepos direction Dominical, la Mecque du surf au Costa Rica. Ici, les vagues sont impressionnantes autant que le nombre de surfeurs confirmés bien qu’ils aient été peu nombreux dans l’eau en fin de matinée. On s’est baladés le long de la plage, dans un marché « artisanal », surtout destiné aux nord américains présents en quantité dans la zone, avant de s’installer pour un copieux petit-déjeuner à base de spécialités locales : gallo pinto, ceviche, quesadillas …
Quelques kilomètres plus loin, nous voilà à Dominicalito, la petite sœur plus tranquille mais tout aussi charmante. Ici, les vagues sont un peu moins intimidantes, bien que parfaites pour les surfeurs moins aguerris … et pour Marie qui rêvait de surfer au Costa Rica. C’est là que le destin (ou plutôt le hasard) a mis sur notre chemin Salvador, un moniteur de surf argentin qui ressemble à un mélange de Brad Pitt époque Légendes d’automne et d’Antoine Griezman. Autant dire que Marie était aux anges!
Pendant deux heures, Marie a enchaîné ses plus beaux rides sur sa planche, sous l’œil bienveillant de Brad Pitt tropical, tandis que nous profitions de l’eau chaude du Pacifique. Les vagues, juste assez remuantes pour nous faire rire mais pas nous effrayer, étaient parfaites.
Au final, Marie est sortie de l’eau avec un immense sourire, des souvenirs plein la tête et quelques courbatures promises pour demain.
Le cours de surf se terminait par le « descanso », petite pause repos en compagnie de Salvador, pour debriefer, en dégustant un ananas frais et une « agua de pipa », l’eau d’une noix de coco ouverte à la machette.
Tous ensemble, nous avons ensuite été nous restaurer dans un superbe endroit qui termine la baie de Dominicalito, sur un promontoire rocheux entouré par l’océan. Très très beau site, vue à couper le souffle … qu’il faut mériter en parcourant une piste escarpée. Le 4*4 est obligatoire au Costa Rica, surtout à la saison des pluies. Tous les chemins, routes secondaires, … ne sont pas nécessairement asphaltés.
Nous avons hâté le moment du départ en voyant l’orage monter sur l’océan, peu désireux de parcourir la piste et les 45 km de retour sous la pluie. La conduite au Costa Rica réserve suffisamment d’émotions par temps sec !
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